Passionnée par l’art théâtral depuis son plus jeune âge, Marilyn Etienne-Bon découvre la richesse de l’éclairage scénique à l’Université Stendhal de Grenoble, où elle obtient une licence d’arts du spectacle. Cet engouement pour la lumière la conduit aux portes de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), où elle se forme de 2008 à 2011 au métier de créatrice lumière. Elle a l’occasion de travailler avec des metteurs en scènes prestigieux, dont Jean-Pierre Vincent, Mathias Langhoff, ou encore Bernard Sobel.
Depuis plus de 10 ans, elle a eu l’occasion de créer la lumière de différents spectacles de théâtre principalement, entre autres Voix secrètes (mes Adrien Popineau), Agreste et Old Saybrook (mes Léa Barre), Hoc ou le nez (mes Julien le Pocher, à la Folie Théâtre Paris), A fleur de rêve et Perlino Comment (mes Florian Rebeyrolle), Les trois mousquetaires (mes Charlotte Matzneff), Le Fleuve (cie Art’aire studio), Ecoute je danse (cie l’Eclaboussée).
Par ailleurs, elle est régisseuse lumière de tournée, mais aussi régisseuse générale, son, plateau, vidéo, pour de nombreux spectacles théâtraux classiques ou contemporains (J’ai 20 ans, qu’est-ce qui m’attend mes Cécile Backès, Cyrano de Bergerac mes Jean-Philippe Daguerre, ou Le médecin malgré lui mes Charlotte Matzneff).
Artiste ouverte sur la culture, les langues et le monde, elle n’hésite pas à s’impliquer dans des créations de spectacles issus d’autres esthétiques artistiques, de la danse (notamment avec la danseuse classique Brigitte Roman et le Studio-Ballet Terpsichore) à la musique (entre autres Debussy, Miss et chouchou, Simple comme bonjour, ou En Filigrane).
Engagée artistiquement, elle travaille la composition de la lumière comme une matière impalpable qui dialogue avec tous les enjeux de la mise en scène : la scénographie, le jeu des acteurs, le rythme de la représentation. Elle est à la fois un objet à part entière et la partie d’un tout, dans une vision très collective du travail de création.